Je viens d'une famille cosmopolite, qui mêle des origines belge, grecque, allemande, française et suisse. Mes parents ont vécu sur plusieurs continents. J'ai donc grandi dans une atmosphère d'ouverture sur le monde.

 

Les moments passés à la table familiale ont joué un grand rôle pendant mon enfance. Mon père, quand il était là, cuisinait souvent. Il allait au marché chaque semaine et m'emmenait parfois avec lui. Nous habitions à Strasbourg, en Alsace, une région réputée pour sa gastronomie et ses bons produits.

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​Les livres étaient mon autre nourriture. J'ai la chance d'être née dans une maison où il y en avait beaucoup. Je picorais en toute liberté dans la bibliothèque familiale.​

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J'ai fait des études de langues, avant de me tourner vers la littérature. Au travers de ma thèse de doctorat en lettres, qui avait pour sujet la figure de la mangeuse chez Colette, j'ai pu réunir mes deux passions, nourriture et littérature. 

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Traductrice et rédactrice indépendante, j'ai notamment travaillé dans le domaine environnemental et culturel. Pendant huit ans, j'ai été responsable de la coordination du magazine L'Environnement de l'Office fédéral de l'Environnement (OFEV). J'ai également occupé le poste de cheffe de projet au sein de l'organisation Slow Food Suisse, qui défend une nourriture "bonne, propre et juste pour toutes et tous". Actuellement, je m'occupe notamment de développer en Suisse romande le programme de formation continue

en restauration durable Sustineo Academy, dans lequel j'enseigne également.

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Aujourd'hui, je continue de vouer un même amour pour les mets et les mots, par le biais de mes différentes activités d'autrice, de journaliste, de conférencière et de consultante dans le domaine de la culture gastronomique et de l'alimentation durable.

 

J'anime également des ateliers de lecture et d'écriture créatives autour du goût et de la nourriture.

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​Photo : Dorian Rollin